🌿Comment en est-on arrivé là ?🌿
- shaastrain

- 2 oct.
- 2 min de lecture
Bientôt, pour beaucoup de personnes en burn-out, en dépression ou atteintes d’une autre maladie, le véritable combat ne sera plus celui du rétablissement… mais celui du maintien de leurs droits.
L’énergie qui devrait être consacrée à se soigner, à se reconstruire, va être de plus en plus détournée vers :
des démarches administratives toujours plus compliquées,
des contrôles incessants,
la peur de perdre ses indemnités.
Ce glissement est inquiétant : le droit au rétablissement devient secondaire face à la nécessité de « se battre pour exister dans le système ».
Pire encore :
des personnes qui devraient s’arrêter par souci de santé ne le feront plus, par crainte de sanctions (de plus en plus réelles) ;
d’autres subiront la pression de collègues ou d’institutions qui, du haut de leur toute-puissance de « travailleurs au travail », lanceront des phrases comme :👉 « Vous devez reprendre le travail, vous n’avez pas le choix. »👉 « À partir de demain, vous êtes exclu·e de votre mutuelle. »
Et à moins de disposer de ressources financières suffisantes, il deviendra de plus en plus difficile de « s’en remettre à l’Univers » ou de miser sur son alignement.
La réalité sera de faire face.
De se battre.
Nous l’espérons, non pas contre des moulins à vent.
Alors une question s’impose : Comment en est-on arrivé là ?
À quel moment la société a-t-elle cessé de considérer le repos, le soin, la reconstruction comme des droits fondamentaux ?
Il est urgent d’ouvrir d’autres possibles.
De construire une société qui n’oublie pas que derrière chaque dossier, chaque statistique, il y a une histoire singulière, une dignité, une vie qui demande à être entendue.
Aujourd’hui, j’observe que l’accompagnement des personnes en arrêt de travail (et non en « congé maladie » !) se fait plus lourdement, plus tristement.
La répression (et le stress qui l'accompagne) s’invite jusque dans mon cabinet, qui devrait être un espace de ressourcement.
C’est là que mon parcours prend tout son sens :
• une formation à l’accompagnement des professionnels
• une spécialisation en clinique du travail
• un diplôme de Conseiller en Prévention
• une formation en Disability Management
• un passage en RH (le moins aimé, et pourtant formateur)
👉 Tout cela pour vous accompagner au mieux à l'aide d'une connaissance poussée

du terrain et défendre une conviction : le droit de se soigner et de se relever doit rester une priorité.


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