🌿 Pourquoi nous intéressons-nous à l’âme et non à la psyché ?🌿- Accompagnement
- shaastrain

- 22 sept.
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Dernière mise à jour : 30 sept.
À l’École de l’accompagnement, nous faisons une distinction entre la psyché (ensemble des processus mentaux, conscients et inconscients, qui constituent la vie psychique d’un individu) et l'âme (qui elle ouvre à une autre dimension — poétique, symbolique, existentielle).
François Cheng nous rappelle que « l’esprit raisonne, l’âme résonne ». L’âme est ce souffle singulier qui relie notre expérience intime au rythme de l’univers. Toujours selon Francçois Cheng, l'âme est cette part qui anime notre corps par le vouloir vivre et le désir d'être car l'âme est reliée au principe de vie qui est le souffle vital. Elle est la part la plus intime, elle est la marque de l'unicité de chacun de nous. Si le rôle de l'esprit est central, l'âme est essentielle. L'âme et l'esprit sont reliés et s'entrelacent. L'âme est en communion instinctive avec l'origine. L'âme reste entière.
Thomas Moore insiste sur l’âme comme qualité de vie : elle s’enracine dans la beauté, les symboles, la profondeur des gestes quotidiens. Elle n’est pas à « guérir », mais à cultiver, comme un jardin.
James Hillman voit en elle la trame imaginale : l’âme parle en mythes, en images, en récits qui donnent sens aux événements de l’existence.
Ainsi comprise, l’âme n’est pas une abstraction : elle est ce qui nous anime, ce qui nous relie, ce qui rend nos vies fécondes et traversées de profondeur. Elle dépasse l’analyse psychologique sans la nier, en ouvrant un horizon plus vaste, où se rencontrent le sensible, le symbolique et le spirituel.

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