🌳 Opter pour la philosophie et la poésie plutôt que la psychologie 🌳

"Je n’ai pas besoin qu’on me guérisse de ma vie : j’ai besoin qu’on m’aide à la penser, à l'envisager autrement et à me sentir vivant.e de temps en temps. Et de ce point de vue, oui, je choisis les philosophes et les poètes."

À un moment dans mon parcours, j’ai choisi la philosophie et la poésie plutôt que la psychologie. Je le reconnais : je préfère l'approche des philosophes et des poètes aux approches psychologiques classiques (même si j'ai un profond respect pour cette discipline).

Pourquoi ? Parce que les premiers ne prétendent pas « réparer ». Ils interrogent, déplient, ouvrent des brèches dans nos évidences. Ils n’arrivent pas avec une boîte à outils thérapeutique, plutôt avec des questions qui grattent, qui dérangent parfois, et qui nous rappellent que vivre, c’est accepter de ne pas avoir de réponse toute faite.

Les psychologues (du moins certains) s’avancent trop souvent comme des ingénieurs de la psyché, pensant qu’avec la bonne méthode, le bon protocole, la souffrance pourra être "résolue". Un peu comme si la condition humaine était un problème technique.

Les philosophes et les poètes en particulier, eux, acceptent de marcher dans l’obscurité, de nommer les impasses, de tenir ensemble le tragique et le désir.